Nos réalisations

QUELQUES PROTOTYPES DE SECHOIRS SOLAIRES REALISES PAR LES ASSOCIATIONS APRATAR ET ACAGE

 
Le transfert de chaleur se fait par déplacement des molécules horizontalement et verticalement au sein d’un fluide, qui est ici l’air contenu dans le séchoir, par thermosiphon.
L’air arrivant à la base du séchoir est progressivement réchauffé par les infrarouges traversant le plastique ou le verre, au fur et à mesure de son déplacement, la différence de densité entre les différentes couches, liée à la différence de température entre différents volumes d’air, met en mouvement les masses d’air, les plus lourdes (froides) redescendent et les plus légères (chaudes) remontent, cela crée des mouvements de matières, donc de chaleur, à l’intérieur du séchoir.
L’air chargé de vapeur d’eau, donc humide, ressort par un orifice situé à la partie supérieure du séchoir, c’est la cheminée.

 

 

Séchoir au Parc Paysager de Petit-Canal

L’Association pour la Conception l’Aménagement et la Gestion de l’Environnement (ACAGE) s’est engagée à entreprendre une expérimentation de génie végétal sur une berge de rivière de Petit Bourg.

Cette opération a été réalisée grâce au concours financier de l’Office de l’eau de Guadeloupe et du Parc National de la région Guadeloupe, et le concours technique du Conservatoire Botanique et de la municipalité de Petit Bourg.

Cette technique est une solution alternative à un enrochement lourd, moins propice à une continuité écologique de ces milieux humides.

Aucune action, concrète recourant au génie végétal, n’a été conduite en ce sens sur les berges de rivière afin d’assurer leur stabilisation physique, et prévenir les risques éventuels d’inondation.

Ces travaux ne sont que les prémices à des projets de génie végétal ou écologique, exclusifs ou associés à des techniques de génie civil, qui seront ultérieurement réalisés dans la région avec des moyens financiers et matériels plus conséquent.

Identification des enjeux

Le lit de la ravine est encombré d’embâcles et des déchets divers accumulés. Les pentes verticales des rives entrainent une érosion rapide, accélérée en période de pluies, ce qui expliquerait la présence des cocotiers morts dans le lit de la ravine.

Ces obstacles représentent un réel risque d’inondation pour les riverains à chaque gros épisode pluvieux.  Le pont et le poteau électrique d’EDF ont été endommagés par les différentes inondations et menacent de s’effondrer à tout instant.

Un autre enjeu de taille est l’érosion de la berge qui est accentuée par la pente de la rive verticale ; des travaux de génie écologique pourraient être tentés.

Aménagement de la Berge de la Rivière Moustique
 
CONCLUSION

Le site de la rivière Moustique pourrait faire l’objet d’un programme d’aménagement et de gestion écologique pour l’accueil du public. Mais les carcasses de véhicule, les nombreux encombrants déversés sur les lieux et les lavages de voiture entachent le potentiel du site.

Sur les sites de la ravine Torvette et Favard ce sont les encombrants végétaux (fruits, palmes de cocotiers, troncs…) qui créent des embâcles ou les blocs de tufs qui servent de support aux espèces envahissantes.

Une solution pour la préservation de la biodiversité et l’amélioration des paysages ruraux

 

         L’Association pour la Conception, l’Aménagement et la Gestion de l’Environnement (ACAGE),  est largement impliquée dans des actions de développement durable, la biodiversité constitue l’une de ses principales préoccupations.

Nous avons constaté que les paysages ruraux, bien que souvent couverts de verdure, faisaient état, néanmoins d’une certaine monotonie, et ceci dû à la pauvreté en espèces arborées et arbustives.

Les bandes boisées, les haies et les bosquets, sont des dispositifs  à promouvoir pour le maintien et la protection de la diversité de  la flore et de la faune locales, enjeu majeur.

La bande boisée composée de mélange de végétaux champêtres et d’espèces horticoles, attire une faune sauvage variée (insectes, oiseaux, rongeurs ….),  permettant ainsi un meilleur équilibre écologique des milieux naturels.                                                        

Avec le concours du Parc National de la Guadeloupe, du Conseil Régional de la Guadeloupe et de la DEAL, l’association ACAGE conduit deux expérimentations de bandes boisées sur des  exploitations agricoles situées à Léotard – SAINTE ROSE.

OBJECTIFS

  • Améliorer les paysages ruraux et urbains
  • Restaurer la biodiversité et conserver les insectes et oiseaux polinisateurs
  • Favoriser la lutte biologique contre les ennemis des cultures
  • Améliorer la production de biomasse, donc une meilleure valorisation de l’énergie solaire
  • Introduire la production de miel dans les systèmes de production agricole
  • Lutter contre la sécheresse grâce, d’une part,  à l’effet brise vent, et d’autre part de la capacité à recycler l’eau dans l’atmosphère par transpiration,  de la bande boisée
  • Favoriser l’attractivité touristique.

LE CONCEPT DE BANDE BOISEE

La bande boisée  est un mélange d’arbres et d’arbustes, champêtres ou horticoles, adaptés aux conditions écologiques locales,  d’espèces et de variétés variées, disposés linéairement sur deux à quatre lignes de plantation.

Afin de renforcer la biodiversité, Les espaces inter arborés sont garnis, à la base, au moyen de plantes herbacées également diversifiées.

MISE EN PLACE DE LA BANDE BOISEE

Situés en Nord Basse Terre, ces sols sont de nature argileuse de type kaolinite, ferralitique (riche en fer), chimiquement acide et relativement perméable, car de structure pseudo sableuse, c’est-à-dire bien aérés et assurent une bonne circulation de l’eau.

Le terrain est préalablement préparé en réalisant un labour au moyen d’une charrue, puis on procède à la réalisation des trous de plantation de 0,8 à 1 mètre cube de volume,  soit manuellement soit via l’utilisation d’une mini pelleteuse. 

 

  

 

La distance de plantation est de 10 mètres entre les arbres de haut jet et de 5 à 6 mètres entre les arbustes.

Compte tenu de l’acidité de ces sols, il est recommandé de réaliser un apport d’amendement calcique de type chaux éteinte, calcaire broyé ou éventuellement un engrais contenant en outre du calcium et du magnésium.

Nous procédons également à un apport de matières organiques, tels que le fumier ou le compost en surface, en évitant de les enfouir, les vers de terre se chargeront par la suite, de les mélanger avec la terre.

Il est nécessaire d’effectuer un paillage au pied des végétaux, soit avec de la paille, soit au moyen de mulch en matière plastique, afin de réduire l’enherbement et l’évaporation au niveau du sol. L’arrosage n’est évidemment pas à négliger durant les mois qui suivent la plantation, l’idéal est de réaliser les travaux de plantation au début de la période pluvieuse.

Les jeunes plants d’arbres et d’arbustes se trouvent aisément dans les pépinières spécialisées.

 

 Bande boisée – après 2 mois               après 8 mois

 

 

CONCLUSION

 Ce concept de bandes boisées, et de haies, composées d’espèces végétales variées, devrait permettre d’améliorer sensiblement la biodiversité du territoire dans les années à venir, c’est un enjeu important pour le bien-être, l’économie agricole, sylvicole et touristique de l’île.